OLYMPIA
Le nom fait référence à lʼorigine des jeux en Grèce et crée un pont avec lʼhistoire (les jeux antiques, Pierre de Coubertin).
Cʼest un projet très équilibré car il est à la fois contemporain et consensuel. Pas de message hermétique ou élitiste, cʼest une oeuvre qui sʼinscrit dans la durée et qui fera office de symbole. Nous sommes dans la phase de préparation, il y aura la compétition à lʼété 2024 et ensuite viendra ce que nous appelons communément « lʼHéritage ».
Avec cette sculpture, nul besoin dʼexplication, les gens comprendront instantanément quʼici ont eu lieu des épreuves Olympiques.
Lʼessentiel, cʼest lʼidée.
Et lʼidée est là.
Simple, originale et sans artifice.
Une oeuvre dʼart, à la fois élevante et populaire.
Une oeuvre dʼart unique, créée spécialement pour lʼoccasion.
Jʼai tenu à sculpter une femme en tenue sportive pour cette statue monumentale.
Il y a un débat intense actuellement sur lʼintérêt des statues installées dans le domaine public, et sur leur place par rapport à lʼhistoire de France. La tendance actuelle, soutenue par le gouvernement, souhaite que la femme retrouve une place quʼelle nʼa jamais eue. Pratiquement toutes les statues sont des pièces masculines et il convient de rééquilibrer le mouvement. Dʼun point de vue sociétal et politique, la sculpture sera perçue de manière très positive.
Cette athlète est porteuse de la flamme olympique, lien sans équivoque avec les JO. Elle est sereine et déterminée, belle et musclée. La posture avec un bras levé tenant un flambeau peut être aussi perçue comme un clin dʼoeil à la statue de la liberté, dans une écriture moderne (la pose, les vêtements, la coupe de cheveux).
Jʼai prévu une patine couleur vert de gris à lʼexception de la flamme dorée à la feuille dʼor.
La sculpture sera installée sur un socle en acier corten et lʼensemble mesurera 4 m80 de hauteur.
Commande de l’agglomération de St Quentin en Yvelines, où se dérouleront plusieurs épreuves des Jeux Olympiques de Paris 2024, la sculpture sera installée sur la commune d’Elancourt.